Cécile M et Moi
Published on December 5, 2003 By Lugulu In Personal Relationships
Mon Psy m'a dit qu'il fallait que j'écrive ma rencoeur plutôt que de la retourner contre moi. Je vais le faire ici, peut être que si quelqu'un me lit cela l'aidera, et si par hasard Cécile le lit cela lui permettra peut être de comprendre le mal qu'elle m'a fait.

Il y a une semaine, je t'ais appelée. En effet il neigeait à plein temps et je me faisait un peu de soucis pour toi vu la route que tu as à faire pour rentrer de ton travail. Enfin j'ai du prendre ce prétexte pour t'appeler et te montrer que je pensais encore à toi. C'était un jour ou un moment ou je ne t'en voulais pas trop, j'avous qu'il se font rares. Tu n'étais pas là, j'ai laisser un message et depuis bêtement j'attends. Je te cherche toutes les excuses possibles pour ne pas me rappeler. Je me dis que tu es en déplacement et que tu n'as pas eu mon message, que mon téléphone est mal raccroché... Mais je me dis aussi que ce soir soir là tu devais être avec ton nouveau Ken que depuis le week end est passé et que tu as oublié de me rappeler, ou pire qu'en écoutant le message tu as raccroché en disant "Oh la poisse, il n'a pas encore compris qu'il m'emmerde celui la".

Vu notre denier échange de mail c'est un peu ce que j'en conclu. Je t'avais déclaré que je t'aimais encore et qu'un simple mot de ta part pouvais nous faire essayer de reprendre la construction que nous avions commencée depuis deux ans. Ta réponse était claire: non, la présence de tes deux filles ne colle pas dans mon schéma de vie. C'a je le savais mais ce que j'ai percu au travers de tes mots, et c'est peut être cela qui m'a le plus blaissé, ce fût le sentiment que ma démarche t'ennuyais. A un point que tu ne veuilles plus que je t'envoie de mail, car tu les lisais au boulot et cela te mettais dans tout tes états, il fallait donc que j'utilise la poste!!

Je comprends cette ennuis, c'est sur tu ne dois pas avoir la conscience très tranquille. Pour une fille extraverti comme toi, ou ne compte que l'idée que les autres se font de toi mon opinion doit faire tache et tu ne cherche pas à l'entendre. C'est pour c'a que je suis là. Ce ne sera sans doute qu'un monologue, mais au moins j'arriverais peut être à extériosiser ce que tu refuses d'entendre. Du coup cette rancoeur qui tourne en permanence dans ma tête depuis presque six mois finira peut être par me quitter et cesser de me polluer l'existence comme elle le fait actuellement.

Je pense qu'il n'y a que trois personnes qui m'ont blessées à ce point, tu les connais les trois. La dernière en date c'est toi, ensuite en remontant dans le temps il y a mon ex-femme et en dernier il y a Guy. Tout trois, à mon sens, avez quelque part abuser de ma confiance. Vous m'avez fait donner de ma personne, m'impliquer affectivement très profondément, et puis un jour, je ne vous interressait plus ou je ne vous était plus utile et vous avez trouvé le meilleur moyens de vous débarasser de moi en faussant mes sentiments.

Toi tu as essayer de me dégouter et tu m'as donner les clefs de ton départ. Il suffisait que je te dise, une fois rien qu'une fois que je doutais de mon amour pour toi. C'est toi même qui me la s'uggérer. Pour me dégouter c'a été simple, tu ne m'a plus laisser respirer, il fallait que je sois 200% à ton écoute, a te rassurer, à être le Ken que tu voulais que je sois, disponible quand tu en avais besoin, à l'écoute de tes états d'ames sans moi même en avoir. Une potiche quoi ! Je l'ai été un bon moment, persuadé que tu ne passais pas des moments faciles. Oubliant mes propres soucis qui me taraudaient. Puis un jour ce qui devait arriver arriva, j'ai craqué et j'ai fini par te dire ce que tu voulais entendre, que je doutais de nous. Tu m'a quitté sur le champs, me laissant croire que ce n'était pas déffinitif. Puis on s'est revu, je ne sais plus ce que l'on s'est dit, j'étais encore sous le choc. En tout cas je t'ai dis que c'était ton choix à toi seule de me quitter. Puis il y a eu un week end, le vendredi soir je recevais un SMS qui me disais de passer un bon week end, sous entendant que je n'aurrais d'autres nouvelles. Je tente de t'appeler, pas de réponse bien sur. J'attend le Dimanche soir pour rappeler mais la j'ai compris que notre séparration était à tes yeux déffinitive. Je comprend maintenant, que pour toi elle avait été définitive bien avant cela !

Pourquoi, as tu voulu partir (comme tu dis), me plaquer à mon point de vue. Bien sur mes filles en sont la cause principale mais pas forcément de la manière dont tu tentes de m'en persuader. Tu prétends que vivre dans une famille recomposée n'est pas dans ton schéma, et que par conséquent tu me quitte. Pendant deux ans j'ai justement essayer de comprendre quelle était le fameux schéma de cellule famillialle auquel tu aspirerais. Eh bien, je ne suis certes pas excessivement perspicace mais ce shéma je ne les pas trouvé, j'ai rencontrer tes frères et soeurs, tes parents et je n'ai vraiment rien vu qui s'oposerait à une vie de famille autour de mes deux filles et du bébé que tu voulais que je te fasse. Par contre je n'ai rien vu non plus de la démarche dans laquelle tu voulais t'inscrire, de ton intérêt pour telle ou telle aspect de la vie de famille. Me faisant dire même une fois que je ne sentais pas prète pour avoir un bébé.

Je peux comprendre que tu sache ce que tu ne veuille pas, sans savoir ce que tu veuilles vraiment. Mais ce que je te reproche vivement, c'est de me laisser pour un schéma. Sur des préjugés, des a priori. Je te rapelle que tu t'ai mariée pour un schéma aussi, et si ce que tu m'a raconté est exact (je doute de tout maintenant) ce fût une catastrophe dont tu as mis du mal à te remettre. Pas d'avoir quitter ton mari, mais de voir ton schéma voler en éclats.

Je pense donc que c'est pas le fait d'une vie parmis une famille recomposée qui te gène, c'est une vie de famille tout court. Tu ne supporte pas ne pas être le centre et l'objet unique de la relation. Ta jalousie maladive en est un exemple. Je me rapelle une fois que tu as été jalouse qu'un pantalon m'aille pas trop mal alors que ce n'était pas toi qui me l'avait offert. Tes priorités dans notre relation, était toi, puis nous et enfin moi. Ton indépendance allait de soi, tes week-end entre copine en me laissant seul étaient salutaires pour que notre relation ne soit pas fusionelle. Par contre mon espace de liberté n'avait pas à être revendiqué puisque j'était pris une semaine sur deux avec mes filles, je devais me débrouiller pendant ce temps là. Tu ne supportais donc pas que mes priorités soient donc mes filles, nous, puis enfin moi.

Au début tu as reporté ton malaise (en fait ta jalousie de la place que prennaient mes filles) sur le fait que j'aurrais du mal à accepter de te faire un bébé. Et que si tu avais un bébé tu verrais les choses différement. Puis une fois que je t'ai rassurrer sur le sujet, c'est a dire en te disans que je serais prêt à le faire si nous nous entendions bien a vivre ensemble avec mes filles, ce qui me semblait la moindre des choses. Eh bien tu t'es trouvé dans l'impasse de réfléchir au vrai problème. Et plutot que d'essayer d'en parler, de résoudre les problèmes un à un, et de construire ce bonheur auquel tu sois disant aspirait, tu a préféré faire l'autruche et attendre le moment opportun pour me quitter sans frais pour toi. Voila ton courage et ta générosité.

Bon il est tard, mais il y a encore beaucoup à dire.





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